Bien que sa fille d’un an, Gloria, a échappé à la mort, son fils de deux ans, Innocent, lui n’a pas eu la même chance. Il est mort instantanément après avoir avalé la substance mortelle. Le crime d’Azibabeh a ensuite été découvert par sa sœur aînée qui a rapidement signalé l’acte à la police.
Amba Asuquo, le commissaire d’Etat à la police de Bayelsa, a confirmé le transfert de l’affaire à la section des homicides du département d’enquête criminelle de l’État où la suspecte est en détention. Il a affirmé, samedi dernier, dans les colonnes du SUN, que l’acte de la femme découle d’une grosse frustration suite au refus de son mari d’acheter des habits à l’occasion de la fête de Noël, pour elle et aux enfants.
Lorsque Samedi SUN a parlé avec la suspecte, elle a souligné que sa colère était vraiment dirigée vers son mari.
«Je n’ai vu aucun vêtements de Noël que mes deux enfants pouvaient porter,» dit Azibabeh.
Elle a reconstruit le drame sombre du 22 décembre 2016:
Tôt le matin, je suis allée au marché et j’ai acheté du parafox, une substance qui est utilisée pour tuer les graminées et je l’ai donné à mes deux enfants. Gloria a pu survivre grâce à l’automédication et à l’hospitalisation, mais son frère, Innocent, est mort sur place après avoir bu le poison ».
Poursuivant, elle ajoute:
J’ai couru à la maison de ma sœur aînée et lui ai avoué ce que j’ai fait à mes deux enfants. Elle m’a aidé à sauver Gloria en administrant des médicaments, et nous l’avons ensuite emmenée à l’hôpital. Par la suite, elle m’a signalée au poste de police de Kolo et j’ai été arrêtée.
Azibabeh regrettant son geste a dit:
J’avais deux enfants. J’ai tué un moi-même, maintenant je reste avec un seul. Je veux que Dieu me pardonne et intervienne dans ma vie. J’ai beaucoup appris de mon acte. Les Nigérians devraient me pardonner, a t-elle dit toute en larmes.
Selon CP Asuquo, la police a récupéré la substance toxique.
La suspecte doit être inculpée devant un tribunal pour meurtre dès que l’enquête sera terminée, a déclaré le responsable de la police.
«Entre-temps, elle continuera à être détenue par la police», a expliqué le commissaire adjoint de police, M. Ahmed Abdul, du département d’enquête criminelle de l’État.
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